Economie

Démarrer son activité : les premiers pas

En fin d’études ou en pleine reconversion professionnelle, la création d’une activité commerciale est sujette à de nombreux débats. Entre volonté de bien faire et difficultés organisationnelles et administratives, l’entrepreneur est souvent laissé seul face à lui-même.

Une agence juridique peut lui apporter tout le soutien nécessaire en matière de création d’entreprise. Se chargeant de la rédaction des statuts et des principales formalités administratives, cette agence est le prestataire idéal pour vous permettre de gagner du temps et de vous consacrer au développement de votre activité.

Le choix du statut de votre entreprise : auto entrepreneur ou société ?

Le Droit des affaires laisse un choix très ouvert au sujet de la forme sociale qui vous permettra d’exercer votre activité au quotidien. Ainsi, le Code de commerce permet de créer de nombreuses sociétés commerciales, à l’instar d’une société à responsabilité limitée (SARL), une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), une société par actions simplifiée (SAS), une société en nom collectif (SNC), une société en commandite simple (SCS) ou encore une société anonyme (SA).
En dehors du statut de société, plusieurs autres options sont envisageables pour monter sa boite. Le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est l’un des plus connus, aux côtés du statut d auto entrepreneur. Dans ce cas, l’activité ne nécessite pas la création d’une personne morale qui l’exercera en son nom. Ce statut professionnel convient à l’entrepreneur qui ne souhaite pas mener d’importantes démarches pour commencer à travailler seul.

La concurrence entre auto entrepreneur ou sasu

Parmi toutes les possibilités, l’hésitation du créateur d entreprise tient souvent entre le statut d auto entrepreneur ou sasu. La sasu étant une société par actions simplifiée unipersonnelle, c’est-à-dire comprenant un associé unique dans son capital.
Si la situation d’auto entrepreneuriat est plus facile à créer ainsi qu’à gérer au quotidien, elle ne permet pas de réaliser un chiffre d’affaire trop élevé. De plus, les frais professionnels liés à l’activité n’entrent pas dans les charges déductibles du chiffre d’affaire de l’entreprise. L’auto entrepreneur est donc imposé au titre de ses revenus sans tenir compte de la perte correspondante.
A l’inverse, la société par actions simplifiee uni personnelle permet de prendre en compte tous ces frais. Cette dernière peut également admettre un gérant au quotidien pour diriger l’entreprise, dont la rémunération (liée au mandat social qu’il exerce) sera déductible du chiffre d’affaire.
Il convient donc de consulter une agence juridique avec un projet de création d entreprise afin de bénéficier des conseils juridiques adéquats et de comprendre les avantages et inconvénients de chaque structure juridique.
Être auto entrepreneur ne s’improvise pas, et la jeune entreprise aura besoin d’un business plan solide pour ne pas engager les biens personnels du créateur.
Il sera nécessaire, pour devenir auto entrepreneur, d’ouvrir un compte bancaire professionnel muni des pièces justificatives. Pour une SASU, il faudra procéder à une immatriculation au registre du commerce, sollicitée auprès du greffe du tribunal de commerce. Les formalités doivent donc être prises au sérieux dans les deux cas.

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Camélia Honorus